Paul Féval : Le dernier chevalier
Podrobnosti knjige
Klasični romani (do 20.st.) / Zgodovinski, vojni, pustolovski romani
Le dernier chevalier Paul FévalLe roi était malade un peu ; Madame la marquise de Pompadour avait « ses vapeurs », cette migraine du XVIIIe siècle dont on s’est tant moqué et que nous avons remplacée par la névralgie, les médecins, pour leur commerce, étant obligés, comme les tailleurs, de trouver sans cesse des noms nouveaux aux vieilles choses. Sans cela, à quoi leur servirait le grec de cuisine qui les gonfle ? Monsieur le maréchal de Richelieu, toujours jeune, malgré ses 62 ans bien sonnés, se trouvait incommodé légèrement d’un rhume de cerveau, gagné l’année précédente dans le Hanovre, lors de la signature du traité de Kloster-Seven, qui sauva l’Angleterre, rétablit les affaires de la Prusse et commença la ruine de la France. Quel joli homme c’était, ce maréchal ! Et que d’esprit il avait ! Monsieur de Voltaire, qui ne l’aimait pas tous les jours, disait de lui : « C’est de la quintessence de Français ! » Bon Monsieur de Voltaire ! Il ne flattait jamais que nos ennemis.
Lastnost | Vrednost |
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Založba | Agencija TEA BOOKS |
Leto izdaje | 2020 |
Strani | 150 |
Jezik | francoski |
Tip datoteke | epub |
ISBN | 9788835811114 |
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Le roi était malade un peu ; Madame la marquise de Pompadour avait « ses vapeurs », cette migraine du XVIIIe siècle dont on s’est tant moqué et que nous avons remplacée par la névralgie, les médecins, pour leur commerce, étant obligés, comme les tailleurs, de trouver sans cesse des noms nouveaux aux vieilles choses. Sans cela, à quoi leur servirait le grec de cuisine qui les gonfle ?
Monsieur le maréchal de Richelieu, toujours jeune, malgré ses 62 ans bien sonnés, se trouvait incommodé légèrement d’un rhume de cerveau, gagné l’année précédente dans le Hanovre, lors de la signature du traité de Kloster-Seven, qui sauva l’Angleterre, rétablit les affaires de la Prusse et commença la ruine de la France. Quel joli homme c’était, ce maréchal ! Et que d’esprit il avait ! Monsieur de Voltaire, qui ne l’aimait pas tous les jours, disait de lui : « C’est de la quintessence de Français ! » Bon Monsieur de Voltaire ! Il ne flattait jamais que nos ennemis.